La tempête semble se
calmer, comme chaque fois au bout d'une dizaine de jours. Les douleurs s'estompent.
Le sommeil lui, reste perturbé, bonne occasion de revisiter ma collection de
mp3. Mes problèmes de sécheresse de la peau étaient cantonnés aux mains et aux
avant-bras, cela commence a déborder sur les membres inférieurs. Ce n'est qu'un
petit désagrément, mais qui m'oblige à me couvrir de crème hydratante. Pas de
chance, car je déteste la texture de ces produits.
Je suis de nouveau à
mon poste de pilotage, à parcourir le web, toujours en quête d'informations, en
tout genre, pas uniquement liées à la maladie. Je retrouve aussi le gout de la
lecture, qui jusqu'alors se réduisait aux revues. Moins de problèmes de
concentration égale plus de liberté.
Ma notion du temps est
altérée. Je ne sais plus quel jour on est, il m'arrive de quitter mon
clavier à treize heures, n'ayant pas vu
la matinée s'écouler.
C'est parfois le chien
qui me ramène à la réalité, venant me solliciter pour sortir, ou jouer. Le
chien, l' ami de l’homme, mon meilleur compagnon, celui qui m'accompagne au
quotidien, avec qui je parle, qui ressent mes émotions, celui qui a un privilège sur tous les autres animaux, ce
trait qui le caractérise, c’est ce mouvement de queue bienveillant, si
expressif et profondément honnête. C’est
un bonheur de vivre à ces côtés! Le pire, c'est que ce n'est pas le mien, il
est en pension à la maison, le temps que sa véritable maitresse puisse avoir un
lieu décent pour l'accueillir. Mon chien, le vrai, m'a quitté il y a plus d'un
an, fauché par la mort. Mes yeux se brouillent encore quand j'y pense. Récupéré
dans la forêt, squelettique et criblé de plombs, il a su nous donner de l'amour
durant de longues années avant de disparaitre tragiquement. Ce fut un immense
déchirement, une blessure qui reste ouverte. Je redoute le jour où mon amie du
moment va quitter la maison, je me suis attaché à cet animal. Je pense que la
spa recevra rapidement ma visite! cette assurance de tendre amitié et de
dévouement de la part du chien m'est nécessaire, surtout pour le temps présent.
Voilà, c'était la séquence nostalgie du jour. Je vais sortir de mes écrits, la
lecture m'appelle.
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