l'humanité est touchée par ce fléau que l'on nomme cancer. Ce mot qui fait peur, mot qui tant que l'on est pas touché, nous essayons de laisser loin de nos pensées. Pourquoi ce nom, Antidote, parce qu'aujourd'hui, je fais partie, de ces hommes et de ces femmes qui réalisent tout ce que cela implique, ce bouleversement majeur de sa vie. Sa vie ... elle ne tient qu'à un fil, l'espoir que la science à les outils qui vont te sauver. Alors Antidote pour essayer pour partager, échanger, se renseigner, exorciser sa peur , espérer... l'écriture pour aider.

29 nov. 2016

Petite envie de discuter!



Le monde médical a longtemps refusé d’admettre qu’il pouvait y avoir un lien entre le corps et l’esprit, du moins, en Occident. Combattre ? Oui, par définition, mais en fait, on se bat plus avec soi-même qu’avec la maladie…

Soit le malade va se réfugier dans son terrier, incapable de parler de sa maladie,  prêt à mordre,  en voulant à la terre entière, ou bien il affronte sa capacité à endurer les traitements, à se sentir vulnérable et affronter en direct sa propre mort. 

C’est comme un parcours initiatique, parcours qui nous permet de mesurer notre envie de vivre. Si on se bat contre soi-même, on se bat aussi pour ceux qu’on aime, ses parents, son conjoint, ses enfants, ses petits-enfants, ses amis, et pour  la vie tout simplement.

 Penser positif, ne pas se mentir à soi-même en ignorant le côté négatif. Il s'agit de voir ce qu'on peut faire a chaque instant. A chacun d'ouvrir les yeux et de se nourrir du positif comme du négatif. l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible

Une attitude positive peut certainement contribuer à mieux vivre avec la maladie. Mais attention, les gens qui ne veulent pas mourir sont prêts à croire n’importe quoi. S'il est inacceptable de tuer l’espoir, c’est encore pire de créer de faux espoirs. 

 Chaque jour  se répéter que l'on est capable, que l'on est  fort, incite à sortir de son lit, aide à faire un peu d’exercice, à  occuper le corps et l'esprit … Autant de petits gestes qui contribuent à garder un équilibre.

Dans mon cas, si je ne m’étais pas battu pour survivre et surtout, encaisser le choc des traitements, je ne pense pas avoir pu remonter la pente et ne pas céder au découragement.  Le plus important me semble d'être inventif et créatif pour pallier à nos faiblesses,  dues au traitement.  Il n'y a pas de recette toute faite, le mieux c’est de penser d’abord à soi, c’est un ensemble de petits pas qui  nous font avancer sur le chemin d’une probable rémission.

 Mais, il y a un mais, que je garde dans un coin de ma tête :" pour combien de temps"" c’est en cela qu’il nous faut faire un travail sur nous même, afin de garder le moral, et je ne vous cache pas que cela est bien difficile. 

Au départ, j’ai fait comme la plupart d'entre nous.  j’ai surfé sur le net pour glaner des informations sur le cancer, les traitements, les effets secondaires… J’y ai trouvé du bon et du mauvais, de l’info fiable, mais aussi de l’intox… beaucoup d'intox ...

Des  heures, et des nuits, à me brûler les yeux, à la recherche de renseignements pouvant me rassurer. J’ai  bien sûr cherché des pourcentages de survie de 1  à 10 ans, et 10 ans c’est si court ! Et puis il y a les témoignages de survivants. C'est sûrement ce qui m'aide le mieux à continuer, à avancer et à me battre.  j’ai pu croiser la vie de gens formidables.

Formidables de gentillesse, de présence, d’attention et d’empathie. Des personnes que je n’aurais jamais connues autrement… Fred, Éric , Jean-Marc, lawssenne, et tous les autres, j'en profite pour vous remercier  de vos petits mots, toujours percutants.

Cela fait un an, un an déjà que je mène ce combat. Cela a tendance à me perturber et mon moral est un peu en dent de scie. Les images, les souffrances reviennent à mon esprit. Je sais que cela va passer. Les fêtes arrivent, occasion d'avoir sa famille autour de soi. L'an dernier, à la même époque, Noël était, dans mon esprit, le dernier que j'allai passer avec les gens que j'aime; il va y avoir un autre Noël, ensuite, je ne sais pas.

Je crois que cette période va être pour le restant de mes jours une balise, celle qu'il va falloir atteindre. Entre chaque balise, tout est bonus.

Je me répète un peu dans mes articles, mais si j'insiste autant sur le moral, le combat, c'est que j'y crois. C'est le message que je souhaite faire passer, y croire et combattre, quelles que soient les difficultés.

Un peu d'actualité! Je suis dans l'attente de mon passage d'IRM. L'obtention d'un rendez-vous est un parcours des combattants. Pas de RV par téléphone, courrier ou internet uniquement. Bien sûr j'ai utilisé le net! Cela fait six jours que j'attends la réponse. En attendant, je continue à vivre, entre mes douleurs, mes insomnies et mes problèmes de transit, la météo!  Je compose avec tout cela.

L'aménagement de mon van est avancé à 70%; je commence à rêver à ses premières sorties. Les travaux sont un peu freinés par la météo, il fait parfois un peu frais pour travailler à l'extérieur! et la nuit s'invite de bonne heure. Entre temps, je me suis lancé dans la construction d'un nouveau PC, le mien étant vieillissant, comme moi! En dehors de cela, je continue à écumer le NET, à occuper les réseaux sociaux,  à la recherche d'infos ou de ce qui peut me faire rire, et que je peux partager. Donc je m'occupe!

Bon il est temps que je retourne à mes occupations, a bientôt pour une nouvelle bafouille, et merci de vos passages sur mon blog .

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