Mauvaise nuit. Réveil à 2:00 par des douleurs à la poitrine;
je n'arrive pas à déterminer l'emplacement exact; colonne vertébrale, cœur, œsophage
? En tous cas c'est dans cette région.
Je finis par descendre, boire, tourner en rond dans le salon, car cela persiste.
Toute la maison est endormie, ma compagne se lève dans moins de quatre heures
pour aller travailler. Je ne veux pas l'inquiéter.
Un hôpital cela tourne 24 heures sur 24, cela entraine une vie particulière, et fatigante. Durant des années j'ai vécu comme cela; matin, après-midi, journée nuit, tout cela à un rythme souvent irrégulier. Des remplacements au pied levé pour que le service puisse continuer à fonctionner. Des projets modifiés à la dernière minute pour remplacer un collègue malade ou qui à besoin de sa journée ... Quand on aime son métier, on accepte. Cela finit par user le corps et l'esprit. Mais qui s'en souci?
Un hôpital cela tourne 24 heures sur 24, cela entraine une vie particulière, et fatigante. Durant des années j'ai vécu comme cela; matin, après-midi, journée nuit, tout cela à un rythme souvent irrégulier. Des remplacements au pied levé pour que le service puisse continuer à fonctionner. Des projets modifiés à la dernière minute pour remplacer un collègue malade ou qui à besoin de sa journée ... Quand on aime son métier, on accepte. Cela finit par user le corps et l'esprit. Mais qui s'en souci?
La douleur persiste, mais
je retourne me coucher, faisant le moins de bruit possible pour ne pas
réveiller la maisonnée. Je mets le casque sur mes oreilles, ma tablette diffuse
une musique douce qui me permet de retrouver le sommeil, mais pas longtemps. Il
est 7:00, je suis devant cet écran, dans le noir et le silence. Je me concentre
sur mes écrits... la douleur est toujours là ...