Cela fait un an et demi que je me suis lancé le défi de
transformer un utilitaire en van. Terminé sa carrière dans la métallurgie, le
voici transformé en véhicule de loisir. Il est temps de prendre la route.
Je dois absolument rentrer mardi, car je suis convié au
traditionnel bilan, suivi de la deuxième chimio au jevtana. Cela me laisse sept
jours de liberté, mais mon corps va en décider autrement.
La hanche me tiraille, mais cela ne m’empêche pas de charger
le véhicule. Il reste des finitions à faire, mais le principal est terminé,
donc en route pour la phase de test !
À cause de ces foutues douleurs, le départ est reporté au
mercredi. Je m’installe au volant, heureux, fier d’avoir réussi mon défi, prêt
à croquer du kilomètre, direction les Pyrénées.
Bonnemazon, première étape nocturne, face à l’abbaye
d’escaladieu. Le voyage va faire l’objet d’un article à part sur mon nouveau
blog consacré au van et ses sorties (l’ancien site, Road runner est fermé). Je
vous donne le nouveau lien à la fin de cet article.
Une bonne nuit de sommeil, dans un lit
confortable et spacieux, et, pour la première fois depuis bien longtemps une
nuit complète avec un réveil à 10 heures ! ... Mais la douleur est là. Les
gestes sont mesurés, lents, car la douleur à la hanche s’est précisée et me
laisse penser à une sciatique. Que du bonheur !
Une journée passée avec des amis me fait
oublier mes soucis. Le soir nous faisons quelques kilomètres pour passer la
nuit à Loudenvielle. Nouvelle nuit parfaite ; nouveau réveil compliqué !
Malgré mon problème nous profitons de la
journée pour se promener. Marcher devient un calvaire. J’en suis sur
maintenant, c’est une sciatique !
Nuit suivante identique et réveil compliqué.
L’histoire se répète. Le temps est mitigé, mais nous arrivons à bouger... enfin
en ce qui me concerne, à me traîner. Le soir nous décidons de profiter des
bains de loudenvielle. J’espère que la chaleur de l’eau va me calmer.
Je ne suis pas attiré par ce genre d’exercice,
mais je dois avouer que cela m’a charmé. De plus, allégé du poids de mon corps
par l’élément liquide, pendant deux heures, point de douleurs.
Nuit suivante toujours aussi bonne, mais le
réveil ! Je n’arrive pas à me mettre en marche. La douleur descend jusqu’au
pied. J’enrage, ce pouvait être parfait, mais non, la machine se dérègle une
fois de plus !
Je n’arrive pas à me déplacer. D’un commun
accord, ma compagne et moi-même décidons de rentrer afin que je puisse voir mon
médecin. Rendez-vous est pris pour mardi.
Voilà, le van est devant la porte, prêt pour
un nouveau départ. Auparavant il me faut une petite révision. Le médecin
confirme une sciatique sévère. Quelle chance ! Me voici nanti de quelques
comprimés de plus qui vont rejoindre ma pharmacie, déjà bien chargée.
Trois jours se sont écoulés, aucune
amélioration à l’horizon. Si dans dix jours la situation reste la même, je
gagne un ticket pour une IRM.
Je regarde « Carpe diem » devant ma
porte. Carpe diem, c’est le petit nom de mon van, vous comprenez pourquoi !
« Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain », c’est
un peu long, carpe diem, c’est beau, un peu mystérieux... et cela rentre
facilement à l’arrière du véhicule !
Je n’aspire qu’à une chose, reprendre la route.
Pour suivre la conception du véhicule et ses sorties, vous
pouvez suivre ce lien.
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